1 Conseil n° 1 : vérifiez l’origine de la viande
La production de viande est à l’origine d’environ 10 % des gaz à effet de serre en France (3). En cause : les bêtes, mais aussi les transports de la viande et la production de l’alimentation animale. Autant d’activités polluantes qui peuvent être réduites par une baisse des quantités de viandes produites, et par la promotion d’un système d’élevage ayant davantage recours au pâturage. Car une vache élevée au pré n’a pas besoin (ou très peu) de compléments alimentaires céréaliers, donc pas besoin de polluer davantage ou de gaspiller des ressources pour les produire.
« Choisir de la viande française, si possible élevée localement, c’est la base, résume le boucher Yves-Marie Le Bourdonnec, qui travaille avec 12 éleveurs triés sur le volet pour leurs pratiques d’élevage responsables. On peut aussi acheter en circuit court directement aux éleveurs, ou choisir un boucher qui sélectionne lui-même les bêtes, qui est capable de raconter leur histoire, leur provenance, comment elles ont été nourries, etc. »
Alors, vive le made in France, gage de traçabilité !
2 Conseil n° 2 : optez pour des viandes labellisées
En France, la viande bio répond à un cahier des charges exigeant. L’impact environnemental de la viande bio est réduit au maximum, et une attention particulière est portée à la santé et aux conditions de vie des animaux pendant leur élevage.
« Le label bio AB et le Label Rouge garantissent des conditions d’élevage et de bien-être animal, ce qui est déjà une très bonne chose. Malheureusement, ça ne prédit en rien le goût de la viande ! En particulier, parce que les bêtes ne sont pas seulement nourries en pâturage, mais aussi en ensilage*, ce qui acidifie la viande ».
*Aliment à base de foin fermenté.
3 Conseil n° 3 : privilégiez la qualité sur la quantité
« N’oubliez pas que la bonne viande est plus satisfaisante et plus nourrissante que la viande de grande production. On peut donc en acheter moins et moins souvent. Pour proposer les meilleurs produits à mes clients, je travaille avec des éleveurs qui prennent un grand soin de leurs animaux. En plus, l’agriculteur n’a pas à se ruiner en soja pour les nourrir, et il peut réellement vivre de la vente de cette viande, explique Yves-Marie Le Bourdonnec. Ce prix économique et écologique se répercute évidemment sur le prix de vente, mais c’est le vrai coût des
bonnes choses ! »
Un repère ? Le Programme national nutrition santé (PNNS) recommande de limiter sa consommation hebdomadaire de viande rouge à 500 grammes (1), soit l’équivalent, par exemple, d’un steak haché, d’une escalope de veau, de deux côtelettes d’agneau et de deux chipolatas par semaine.
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