À la mer comme à la piscine, les enfants peuvent boire la tasse sans s’en rendre compte. Il faut donc rester vigilant car des symptômes alarmants peuvent apparaître, même plusieurs heures après la baignade et seulement une petite quantité d’eau absorbée. « Il y a deux cas de figure possibles : soit l’enfant a bu de l’eau, soit il en a inhalé par le nez et il y en a dans ses voies respiratoires. L’impact est alors plus ou moins important », explique Guillaume Turpin, inspecteur adjoint à la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM).
1 Boire la tasse, un peu…
« Si votre enfant a bu de l’eau de mer ou de piscine, le chlore ou le sel sont à éviter pour ses voies digestives mais il va bien. Dans le langage des sauveteurs, c’est le stade 1 », explique l’inspecteur à la SNSM. Rassurez-le, puis réhydratez-le en lui donnant à boire de l’eau douce et en lui faisant manger des fruits gorgés d’eau comme la pastèque, les fraises ou les pêches.
2 Mieux vaut prévenir que guérir
Si l’enfant a de l’eau dans les voies respiratoires, il a généralement le réflexe de tousser pour l’évacuer. Mais il peut encore en rester. « En cas de doute, l’enfant doit être amené au poste de secours ou chez le médecin. Il vaut mieux y aller inutilement plutôt que de courir un risque. L’eau peut, en effet, se répartir dans les poumons et altérer la fonction respiratoire. On parle alors des stades 2 à 4, qui peuvent être beaucoup plus dangereux », prévient Guillaume Turpin.
Il faut savoir qu’une insuffisance respiratoire peut survenir jusqu’à 72 heures après avoir inhalé de l’eau. C’est ce qu’on appelle une noyade sèche ou noyade secondaire. Si vous constatez un changement d’attitude, que l’enfant se sent mal (fatigue, difficulté à respirer, toux, teint blême…), consultez au plus vite !
Vous partez au bord de la mer ?
Révisez les règles de base de la baignade sécurisée avec la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer), partenaire de la Macif.