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1 À quoi est dû l’arrêt cardiaque ?
Plusieurs facteurs peuvent entraîner l’arrêt cardiaque.
Il peut être causé par certaines maladies du cœur, comme l’infarctus du myocarde. Chez l’adulte, près de 50 % des arrêts cardiaques qui surviennent en dehors de l’hôpital sont liés à une anomalie du fonctionnement électrique du cœur appelé « fibrillation ventriculaire ».
L’arrêt cardiaque peut aussi être consécutif à une détresse circulatoire, c’est-à-dire une hémorragie.
Enfin, l’arrêt cardiaque peut aussi résulter d’une obstruction totale des voies aériennes, d’une intoxication, d’un traumatisme ou d’une noyade… Dans ces cas, l’arrêt cardiaque est en général la conséquence d’un manque d’oxygène.
2 Reconnaîssez l’arrêt cardiaque
80 % des arrêts cardiaques surviennent sur nos lieux de vie, de travail ou de détente. L’arrêt cardiaque peut, par ailleurs, se déclencher à n’importe quel âge. Il faut donc se montrer vigilant et réagir vite face à un arrêt cardiaque.
L’un des signes de reconnaissance est la perte de connaissance. Face à une personne inconsciente, il est absolument essentiel de vérifier immédiatement s’il s’agit d’un arrêt cardiaque pour agir rapidement.
- Allongez-la sur le dos, sur une surface dure (au sol) et vérifiez si elle est consciente en lui tenant la main et en lui parlant. Posez des questions simples : « Comment ça va ? », « Vous m’entendez ? », « Serrez-moi la main », etc.
- Basculez ensuite sa tête en arrière et ouvrez sa bouche pour libérer les voies aériennes.
- Placez alors votre oreille et votre joue au-dessus de la bouche et du nez de la victime pour sentir sa respiration. Dans le même temps, regardez si le ventre se soulève. Si aucun mouvement de la poitrine n’est visible et aucun bruit ou souffle n’est perçu, il s’agit d’un arrêt cardiaque. Si la personne présente une respiration anormale (mouvements respiratoires inefficaces, lents, bruyants et anarchiques), là aussi il s’agit d’un arrêt cardiaque.
- Appelez immédiatement les secours : le Samu (15), les sapeurs-pompiers (18) ou le numéro d’urgence européen (112).
- Si d’autres personnes sont présentes, demandez-leur de trouver un défibrillateur automatisé externe (DAE) au plus vite.
On considère qu’il y a arrêt cardiaque lorsque le cœur ne bat plus ou lorsque le cœur bat de façon irrégulière ne permettant pas d’assurer l’oxygénation du cerveau.
Les risques encourus par l’arrêt cardiaque
Le risque d’un arrêt cardiaque est la mort rapide de la victime car l’apport d’oxygène au cœur et au cerveau est indispensable pour assurer la survie. Au cours d’un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau consécutives au manque d’oxygène surviennent dès la première minute.
3 Réalisez le massage cardiaque
Faire un bon massage cardiaque c’est faire les bons gestes dans l’ordre.
- Tout d’abord, agenouillez-vous à côté de la victime.
- Mettez le torse à nu, en déchirant les vêtements s’il le faut.
- Placez vos mains, l’une sur l’autre, au milieu du thorax.
- Vos bras doivent être tendus et les épaules positionnées au-dessus de la poitrine de la victime.
- Comprimez verticalement le sternum en l’enfonçant de 5 à 6 cm. Appuyez avec l’ensemble de votre corps et pas seulement avec vos bras et vos mains.
- Après chaque pression, laissez la poitrine de la victime reprendre sa position initiale. Cela permet au sang de revenir vers le cœur. La compression et le relâchement doivent être de durée égale.
- Effectuez entre 100 et 120 compressions par minute (soit environ 2 par seconde) jusqu’à l’arrivée des secours ou d’un défibrillateur cardiaque.
Ne paniquez pas : le service de secours appelé pourra vous aider à réaliser la réanimation cardio-pulmonaire, en vous donnant des instructions téléphoniques.
Réaliser un massage cardiaque est sportif ! Si une seconde personne est proche de la victime, relayez-vous toutes les deux minutes.
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Effectuez le bouche-à-bouche, à condition d’être formé !
Le bouche-à-bouche étant une technique bien précise, ne vous aventurez pas sur ce terrain si vous n’avez pas reçu une formation spéciale ! Vous pourriez mettre en danger les chances de survie de la victime. Poursuivez alors les compressions thoraciques jusqu’à l’arrivée d’un DAE ou des secours.
En revanche, si vous maîtrisez le bouche-à-bouche, vous devrez donner deux insufflations à la victime toutes les 30 compressions thoraciques.
Pour faire le bouche-à-bouche :
- basculez de nouveau la tête de la victime vers l'arrière ;
- soulevez son menton ;
- placez une main sur son front et pincez ses narines ;
- couvrez entièrement la bouche de la victime par la vôtre ;
- insufflez l'air dans sa bouche en veillant à ce que sa poitrine se soulève.
- recommencez une seconde fois.
Si les insufflations ne peuvent pas être effectuées à cause de répulsions ou de vomissements, poursuivez le massage cardiaque en continu.
Vous souhaitez vous former aux premiers secours ?
La Macif propose des initiations aux gestes qui sauvent.
Renseignez-vous !
5 Appliquez le défibrillateur cardiaque
Il faut mettre en œuvre le DAE le plus tôt possible. Par conséquent, si les secours ne sont toujours pas arrivés, mais qu’une personne a apporté un défibrillateur cardiaque (DAE), servez-vous-en ! Les chocs délivrés par les DAE permettent de restaurer le rythme cardiaque. Simple d’utilisation, l’appareil vous guidera vocalement, étape par étape.
Pour en savoir plus sur l’utilisation d’un DAE, visionnez ce tutoriel : Comment utiliser un défibrillateur ?