À partir du 1er septembre 2018, les étudiants qui effectuent leur première rentrée dans un établissement d’enseignement supérieur ne seront plus rattachés au régime étudiant mais resteront affiliés à leur régime actuel de Sécurité sociale (le plus souvent celui de l’un de leurs parents). Par ailleurs, comme c’était déjà le cas avant, ils pourront librement choisir d’adhérer à une complémentaire santé ou pas.
1 La sécurité sociale étudiante disparaît
Afin de simplifier les démarches administratives et de réduire les dépenses à la rentrée, le régime de Sécurité sociale étudiant disparaît progressivement. Les nouveaux arrivants ne pourront plus s’affilier à l’un des deux organismes chargés de la gestion du régime de Sécurité sociale étudiant – la LMDE ou le réseau emeVia.
Ceux ayant déjà entamé leurs études resteront, quant à eux, au régime étudiant une année supplémentaire, et rejoindront le régime général le 1er septembre 2019.
La cotisation de sécurité sociale étudiante, qui s’élevait jusqu’alors à 217 € par an pour les étudiants non boursiers et était liée au régime spécifique étudiant (RESS) est, quant à elle, supprimée pour tous les étudiants dès la rentrée 2018.
Bénéficiez d'un mois de cotisation offert pour toute souscription d’un contrat Garantie Santé avant le 31 octobre 2020.
À savoir
À la prochaine rentrée, les étudiants seront néanmoins sollicités pour une nouvelle contribution annuelle (la CEVC) d’un montant de 90 €, sans lien avec la Sécurité sociale. Les fonds versés seront utilisés pour favoriser l’accompagnement social, sanitaire, culturel et sportif des étudiants et conforter les actions de prévention et d’éducation à la santé.
Certains étudiants seront exemptés du paiement de cette contribution : les boursiers sur critères sociaux et ceux bénéficiant d’une allocation annuelle dans le cadre des aides spécifiques, les étudiants bénéficiant du statut de réfugié, les étudiants bénéficiant de la protection subsidiaire et les étudiants enregistrés en qualité de demandeurs d’asile et disposant du droit de se maintenir sur le territoire.
2 Les complémentaires santé pour étudiants ou celles des parents ?
Pour éviter des coûts exorbitants liés à une éventuelle hospitalisation ou d’avoir à supporter les frais liés aux soins dentaires peu remboursés par la Sécurité sociale, les étudiants peuvent opter pour une complémentaire, ou dans les cas où c’est possible, rester rattachés à la complémentaire santé de leurs parents. Consultez votre contrat d’assurance, ou le cas échéant, le contrat de santé collectif mis en place par votre employeur, pour vérifier les conditions d’affiliation de votre enfant, notamment si celui-ci est majeur.
3 Des aides pour les étudiants boursiers ou défavorisés
Il existe des aides pour les étudiants sous conditions de ressources, comme la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) ou l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS). Pour savoir si vous pouvez en bénéficier, vous pouvez faire une simulation de vos droits en ligne sur le site de la CPAM.
Par ailleurs, sachez que certaines régions, telles que l’Île-de-France et la Provence-Alpes-Côte d’Azur, proposent des aides (subventions, chèques santé, PASS Santé Jeunes…) à leurs étudiants boursiers sur critères sociaux. Pour consulter les différentes aides proposées par les régions et outre-mer, rendez-vous ici.
Lorsque vous partez à l'étranger, en Erasmus par exemple, renseignez-vous sur la couverture maladie en Europe.
Enfin, n’oubliez pas que chaque université dispose d'un SUMPS (Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé) à votre disposition pour des conseils et consultations individuelles gratuites sur la contraception, la vaccination, le dépistage ou encore les problèmes d’addiction (alcool, tabac).
Plus d’infos sur : Etudiant.gouv.fr