Fatigue au volant : 7 conseils pour une conduite éveillée

La baisse de vigilance et la fatigue sont à l’origine d’1/3 des accidents mortels sur autoroute. Conduire nécessite une attention de tous les instants. Il est donc essentiel de garder l’œil ouvert et de savoir réagir au moindre signe de somnolence. 7 conseils pour une conduite en bon état d’éveil.

Temps de lecture : 4 min

à propos du contributeur

Stéphan Ragonneau

Sociétaire depuis 2005 – Délégué Macif
Police formateur antidrogue
Prévention dans les écoles

1 Dites stop à la fatigue

Sachez écouter votre corps et reconnaître les premiers signes qui témoignent d’un manque de sommeil. Arrêtez-vous si vous avez :

  • des picotements dans les yeux ;
     
  • un raidissement de la nuque et du dos, une impression d’inconfort ;
     
  • des paupières lourdes et le regard fixe ;
     
  • des bâillements à répétition ;
     
  • des troubles de la mémoire à court terme, par exemple sur les derniers kilomètres parcourus.

2
Respectez votre horloge biologique

Il est important de partir reposé. Avant de prendre la route, faites donc le plein de sommeil. C’est votre carburant à vous. Alors, ne partez pas après une nuit trop courte, et d'une manière générale :

  • évitez de prendre le volant entre 13 et 16 heures ou entre 2 et 6 heures du matin. Le risque de somnolence y est le plus élevé ;
     
  • aérez l’habitacle et évitez les ambiances confinées et surchauffées ;
     
  • mangez léger ! Conduire après un repas trop copieux accentue les risques de fatigue, qu’entraîne le travail de digestion.

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3 Faites une pause

Conduire sollicite fortement votre concentration. Même reposé, la fatigue a donc tendance à augmenter après 2 heures de conduite. Faites des pauses de 10 à 20 minutes toutes les 2 heures. Néanmoins, si vous ressentez une somnolence et que vous peinez à rester éveillé, seul le sommeil vous permettra de récupérer.

8 fois plus de risques

d'avoir un accident lorsque vous êtes somnolent ! *

4 Médicaments : gare aux effets !

Si vous souffrez de troubles du sommeil, demandez conseil à votre médecin. Sachez aussi que la prise de certains médicaments n’est pas sans effets sur le risque de somnolence et le pouvoir de concentration. Là encore, n’hésitez pas à demander l’avis d’un professionnel (médecin, pharmacien) avant votre départ. Et dans tous les cas, lisez systématiquement les notices de vos médicaments.

5 Attention aux derniers kilomètres !

Ne cherchez pas à forcer, restez vigilant jusqu’au bout. Même si vous attaquez la dernière ligne droite, arrêtez-vous si vous ressentez le moindre signe de fatigue.

Les statistiques montrent que l’accident survient souvent à la fin des trajets, à quelques kilomètres de l’arrivée.

6 Exit les excitants

La caféine ou les produits excitants ne remplacent pas le sommeil. Ils n’empêchent pas l’endormissement et leur effet stimulant s’estompe très vite. Ne comptez pas sur eux pour vous maintenir éveillé au volant. Leur cocktail pourrait même se révéler dangereux pour votre conduite.

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Avec un peu d’habitude et beaucoup de relaxation, elle vous permet, en moins de 10 minutes, de refaire le plein d’énergie et de concentration.

7 Pas d’alcool ni de drogue !

La consommation de cannabis est interdite par la loi, a fortiori avant de prendre le volant, d’autant que ses effets sont particulièrement soporifiques jusqu’à 6 heures avant de conduire.

Idem pour l’alcool : même en deçà de la dose légale, sa consommation peut accentuer l’effet de la fatigue.

L'Essentiel de l'article
  • Reposez-vous avant de partir.
  • Arrêtez-vous dès les premiers signes de fatigue.
  • Soyez vigilant avec la prise de médicaments.
  • Évitez de compenser par des excitants.
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