Vêtements et boutiques solidaires, vive la puériculture d’occasion !

À l’arrivée de son premier bébé, Emmanuelle, parisienne de 38 ans, a refusé l’injonction à la consommation tous azimuts dont les jeunes parents sont assaillis. Vêtements, poussette, meubles, jouets, elle a choisi d’acheter d’occasion pour économiser et limiter le gaspillage.

Temps de lecture : 6 min

à propos du contributeur

Emmanuelle
Emmanuelle, 38 ans, vit à Paris.

Elle a opté pour des vêtements, des jouets et des équipements d’occasion ou donnés pour son bébé.

1 Vintage de mère en fille

La volonté de ne pas consommer inutilement, de recycler et de rester à l’affût des bons plans, c’est un art de vivre qu’Emmanuelle, parisienne de 38 ans, cultive depuis bien avant la naissance de sa fille.

« D’une manière générale, on aime bien recycler à la maison. Y compris nos meubles, qui sont beaucoup de la récupération et que nous customisons, explique-t-elle. On fait beaucoup de brocantes, de vide-greniers... On a donc cette logique globale de ne pas gaspiller. Par conviction, bien sûr, mais aussi tout simplement par goût : on aime bien le vintage ! »

Du coup, pour son premier bébé, cette logique s’est imposée naturellement :

« J’achète beaucoup sur les sites d’occasion entre particuliers, et je fais aussi bon nombre de récupérations auprès des amis et de la famille, notamment de ma grande sœur, qui a deux filles un peu plus âgées. Et, bien sûr, des brocantes, détaille Emmanuelle. Pour les vêtements, évidemment, il m’arrive de craquer pour un petit pull neuf en boutique, mais la plupart sont d’occasion ou de récupération. Et nous fabriquons aussi pas mal d’objets maison, comme des jouets, des balles, des habits aussi, car je fais de la couture. »

2 Deuxième main, mais première qualité

Pourtant, pas facile a priori de résister aux injonctions consuméristes dont sont bombardés les jeunes parents. Publicité, réseaux sociaux et même l’entourage familial sont souvent sources d’une certaine pression pour acheter toujours plus. Pour Emmanuelle, c’est l’expérience qui a fait la différence :

« C’est mon premier enfant, mais je n’ai pas ressenti la pression à laquelle les jeunes parents sont souvent soumis. À 38 ans, j’ai vu de nombreuses personnes passer par là avant moi, et c’est vrai que les parents dépensent souvent des sommes folles pour des équipements qui peuvent très bien se trouver d’occasion à petit prix, voire gratuitement ! »

De fait, un rapide coup d’œil sur les – nombreux – sites de petites annonces entre particuliers montre que l’offre est large ! Jouets, vêtements, accessoires, chaise haute, poussette, etc.

« Pour moi, aucun souci à acheter tous ces équipements d’occasion, notamment sur Internet ou en vide-greniers, poursuit Emmanuelle. Je n’ai jamais eu de mauvaises surprises, car je privilégie la remise en main propre : je vois l’article et je peux l’essayer avant de l’acheter. Comme ça, pas de souci ! Pour la poussette, j’ai pu trouver le modèle qui répondait exactement à mes besoins, comme si je l’avais choisi en boutique. »

2 000 €

C’est le coût annuel estimatif de l’équipement et de l’alimentation d’un enfant entre 0 et 2 ans.*

3 Le siège auto et les tÉtines, c’est non

Bien que fervente pratiquante de la récup’, Emmanuelle évite d’acheter certains équipements d’occasion, notamment tout ce qui a trait à la sécurité ou risque de poser des problèmes d’hygiène.

« Il y a des choses pour lesquelles il est hors de question d’acheter d’occasion, comme les sièges auto, par exemple. C’est l’un des rares accessoires que j’ai achetés neufs, avec les tétines et les biberons, pour des questions d’hygiène. Comme nous utilisons peu la voiture, nous avons acheté un modèle relativement basique, adapté à nos besoins. »

Un réflexe de sobriété qu’elle applique d’ailleurs chaque fois qu’elle achète un accessoire : comparer les modèles pour trouver celui qui répond à ses besoins réels, sans chercher systématiquement à prendre le « top du top » ou le plus cher, juste pour se rassurer.

 

4 Récupérer, redonner, louer

Qui dit recyclage et récupération dit bien évidemment prendre, mais aussi donner.

« Pour le moment, je ne vends pas : je donne ou je troque. Le troc entre potes et en famille marche à fond : comme on a des enfants d’âges différents, les équipements et les vêtements passent de l’un à l’autre. Je récupère, je redonne, il faut que ça tourne ! », s’amuse Emmanuelle.

Mais c’est aussi une façon de se rendre utile et de jouer la solidarité.

« Donner, c’est aussi se débarrasser de ce qu’on a en trop, pour en faire profiter d’autres. Entre les cadeaux de naissance, Noël, les anniversaires, etc., on a souvent trop de choses ! Donc je donne à la crèche, par exemple, qui récupère les jouets pour les redistribuer à des associations. »

Sa prochaine conquête pour consommer malin ? La location de matériel de puériculture entre particuliers. Une formule qui connaît un franc succès auprès des jeunes parents soucieux de faire des économies et de ne pas s’encombrer d’objets dont ils auront peu l’usage.

« Je n’ai pas encore eu l’occasion de tester, mais j’ai une amie qui vient d’avoir des jumeaux, et elle a loué comme ça une poussette. J’aurai sûrement l’occasion de le faire aussi dans les semaines ou les mois qui viennent, en fonction de nos nouveaux besoins. », conclut-elle.

Mini-quiz : Un youpala, c'est...

a) Comme une turbulette, mais avec une capuche.
b) Comme une grenouillère, mais sans les bras.
c) Comme une draisienne, mais avec quatre roulettes.
d) Comme une nacelle, mais musicale.

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Mini-quiz - réponse : c)
L'Essentiel de l'article
  • Pour trouver l’essentiel pour bébé, pensez d’abord aux échanges ou dons en famille et entre amis.
  • De belles surprises en boutiques solidaires ou associatives.
  • Aux beaux jours, brocantes et vide-greniers.
  • Pour les habitués du web, il existe des sites de petites annonces entre particuliers.
  • Quand votre enfant a grandi, pensez, vous aussi, à donner aux associations, crèches, écoles.
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