*Haters : ennemis, détracteurs en anglais
La trottinette électrique rencontre un succès fulgurant en France. Et pourtant, ses détracteurs semblent aussi nombreux que ses fans : accusée d’être dangereuse ou ridicule, elle alimente les débats houleux sur les trottoirs comme à l’Assemblée nationale… Et si on faisait redescendre la pression ?
1 La trottinette, un véhicule de hipsters ?
230 000 trottinettes électriques ont été vendues en France en 2018 (+129 % par rapport à 2017) (1), après plusieurs années de ventes en constante hausse. Un engouement qui semble donc durer, soutenu par la présence d’une offre en libre-service foisonnante notamment à Paris, Lyon, Marseille et Bordeaux. On peut dire sans risquer de se tromper que la e-trottinette est devenue l’engin de déplacement de bon nombre de citadins.
2 Un jouet dont se sont entichés les grands ?
Certains associent encore la trottinette à l’enfance. Pourtant, la trottinette motorisée était à l’origine un véhicule pour adultes. Et les premiers modèles ne datent pas d’hier ! Dès 1915, les premières trottinettes à essence (appelées scooters) des postiers et des policiers américains fonçaient déjà à 35 km/h. Les piétons de l’époque ont dû se faire raser de près plus d’une fois, preuve que son côté rebelle lui colle à la peau depuis le début… Comble de la modernité, les ancêtres de la e-trottinette avaient un guidon pliant, pour embarquer plus facilement dans les transports. La preuve que l’intermodalité est une idée vieille comme la roue !
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