1 Pourquoi avez-vous décidé de participer à cette formation aux premiers secours ?
Claude Allanic : Je pense que nous sommes tous concernés par les secours d’urgence, qu’il s’agisse d’accidents de la vie quotidienne ou de situations exceptionnelles. En matière de sécurité, la pratique est souvent très éloignée de la théorie, d’où l’importance de participer à cet exercice dispensé par des pompiers.
2 Quels gestes de premiers secours y avez-vous appris ?
C. A. : Oui, j’ai vraiment fait des découvertes sur les six gestes de base essentiels pour porter secours :
- l’alerte ;
- la protection du lieu de l’accident ;
- les positions d’attente ;
- le traitement des hémorragies ;
- les massages cardiaques ;
- l’utilisation du défibrillateur.
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3 Hormis ces gestes qui sauvent, que retiendrez-vous de la formation ?
C. A. : Que chaque situation est unique. Il faut savoir apprécier l’état de la victime, vérifier si elle est consciente ou non, s’assurer qu’elle respire normalement ou pas. C’est ce premier « diagnostic » qui va définir la position dans laquelle la mettre, ce qui est déterminant. L’hésitation ou le doute peuvent être fatals. Ce sont des réflexes à acquérir, des gestes simples qui peuvent aider à éviter le pire.
4 conseils de pompier
Merci au Lieutenant Thierry Gautreau, vice-président de l’Union départementale des sapeurs-pompiers de Loire-Atlantique.
Connaître les cinq numéros d’urgence : pompiers (18), Samu (15), police et gendarmerie (17), le numéro européen d’urgence (112) et celui pour les personnes sourdes et malentendantes (114).
Alerter les secours le plus vite possible en donnant une adresse précise : une minute gagnée équivaut à 10 % de chances de survie.
Maîtriser les gestes qui sauvent les plus élémentaires : position latérale de sécurité, massage cardiaque, utilisation d’un défibrillateur, pose d’un garrot…
Se protéger face aux risques majeurs (attentat, nuage toxique…) : s’échapper en restant le long des murs, se cacher ou se confiner dans un local et en s’allongeant au sol loin des ouvertures.