Les méthodes naturelles pour bien préparer son accouchement

Préparer son accouchement est important pour apprendre à composer avec la douleur et répondre à toutes les angoisses qui peuvent vous animer au cours de cette période particulière dans votre vie. Il existe différentes méthodes naturelles : faites votre choix selon vos attentes et vos besoins.

Temps de lecture : 6 min

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La préparation classique

Recommandée pour le premier accouchement, elle est composée de huit séances totalement remboursées par la Sécurité sociale durant lesquelles les principales préoccupations sont traitées :

  • comment reconnaître une contraction ;
  • comment pousser efficacement ;
  • comment soulager la douleur ;
  • comment gérer la perte des eaux ;
  • etc.

La sage-femme complète ces conseils par des informations sur l’après-grossesse, sur l’allaitement par exemple. Des exercices de relaxation et d’assouplissement sont également prodigués.

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2 L’haptonomie

Cette préparation permet un premier échange avec le bébé et d’associer l’autre parent à la grossesse.

Les futurs parents appliquent leurs mains sur le ventre de la maman en exerçant de légères pressions. Le bébé perçoit ces gestes et entre en communication avec eux. Il est recommandé d’accompagner ces caresses et mouvements par des mots pour le bébé. Les voix graves étant bien diffusées à travers le liquide amniotique, le fœtus serait particulièrement sensible à la voix du père.

Vous pouvez commencer les séances à partir du quatrième ou du cinquième mois de grossesse, dès que vous sentez le bébé bouger, au rythme d’une par mois au début.

3 La sophrologie

À l’instar de la sophrologie pour tout un chacun, cette préparation permet aux futures mères de gérer leur éventuelle angoisse et d’apprivoiser leur appréhension par la respiration, mais aussi de pratiquer l’autosuggestion mentale.

Lors des séances, les futures mères travaillent différents types de respiration qui les aideront à mieux gérer les contractions. Elles se projettent également dans le futur.

La sophrologie va permettre de construire une banque d’images positives à valeur émotionnelle forte : le bébé à un an, son premier anniversaire, à six mois en balade dans le parc… Cela favorise la création de liens entre la maman mère et le bébé.

La sophrologie peut se pratiquer à partir du quatrième mois de grossesse. Elle vient en complément de la préparation dispensée par la sage-femme.

4 L’acupuncture obstétricale

Grâce à des aiguilles positionnées sur des points précis du corps, l’acupuncture soulage les maux courants la grossesse : lombalgies, nausées, vomissements, jambes lourdes…

Pour chaque affection, il existe des points qui, stimulés judicieusement, permettent d’obtenir une amélioration voire un réel soulagement. Le nombre de séances dépend du problème à traiter.

L’acupuncture obstétricale doit être effectuée par un médecin ou une sage-femme spécialement formés.

L’acupuncture peut être aussi utilisée pour préparer le périnée à l’accouchement, assouplir le col de l’utérus, aider le bébé à se mettre en bonne position pour un accouchement par voie basse, et déclencher les contractions en cas de dépassement du terme.

5 L’hypnose prénatale

Cette préparation à la naissance, fondée sur une forme douce d’hypnose, conjugue détente corporelle et apaisement psychologique.

En situation d’hypnose, la future mère perçoit les moindres sensations de son corps, et accède à son inconscient. Elle peut ainsi comprendre les doutes et les angoisses qui peuvent se poser au sujet de l’accouchement, et les remplacer par des images positives, suggérées par le thérapeute. L’objectif est qu’elle prenne pleinement confiance en elle et puise au plus profond d’elle-même la force nécessaire pour donner naissance à son enfant comme elle le désire.

Les séances sont souvent individuelles et débutent par un temps de parole et d’échange entre le praticien et la future mère. Vient ensuite la phase de relaxation et d’hypnose. Il est conseillé de débuter au début du deuxième trimestre, et de suivre au minimum quatre séances.

6 La méthode bonapace, ballon et le chant prénatal

Née au Québec, la méthode Bonapace permet de réduire la douleur des contractions par différentes techniques : les digitopressions, les massages et la relaxation. Les pressions manuelles sont exercées sur des points réflexes par le futur papa (père) ou la sage-femme formés à cette technique afin de créer un second point douloureux éloigné de l’utérus et de faire ainsi diversion.

La méthode ballon permet de travailler l’équilibre, améliore la posture et diminue les douleurs lombaires grâce aux ondulations du bassin sur le ballon.

Le chant prénatal utilise les fréquences vocales et les sons ressentis par le fœtus. Grâce à des exercices variés, il favorise la mobilisation et le relâchement des muscles qui entrent en jeu lors de l’accouchement (muscles de la ceinture abdominale, muscles du diaphragme, périnée) ce qui permettrait de mieux gérer les douleurs associées.

7 Mais aussi l’aquagym, le yoga et la kinésithérapie prénatale

Les exercices d’aquagym destinés aux futures mères sont adaptés à la situation : ils permettent de travailler l’expiration et la relaxation.

Dans les cours de yoga, les femmes enceintes apprennent à bien placer leur bassin et à adapter leur respiration aux mouvements nécessaires.

Enfin, la kinésithérapie prénatale a pour objectif d’apprendre à se relâcher, à améliorer la circulation sanguine et à maîtriser la poussée.

Si vous êtes intéressée par l’une des spécialités présentées ci-dessus, demandez à votre maternité de vous communiquer le nom d’un ou plusieurs praticiens. Le personnel en connaît forcément, et leurs recommandations constituent des gages de sérieux.

L'Essentiel de l'article
  • Les préparations à l’accouchement sont très nombreuses et variées.
  • La préparation classique est recommandée pour le premier enfant.
  • Faites votre choix en fonction de vos attentes.
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