En France, 25 à 30 % des personnes sont allergiques à au moins une substance

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Définition de l’allergie

Une allergie est une réaction de défense excessive de l’organisme face à un « intrus » (appelé allergène). Il peut s’agir de pollens ou de plantes, d’un aliment, d’un venin d’insecte, de poils d’animaux, d’acariens, de métaux, d’additifs alimentaires, d’un médicament, ou même d’une simple poussière… Mais pas seulement ! On peut être allergique à tout ou presque. Les symptômes sont eux aussi très variés, d’une démangeaison bénigne à la crise d’asthme voire, dans les cas extrêmes, à un choc anaphylactique pouvant être mortel.

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2 Les symptômes courants

En France, les plus courantes sont les rhinites (nez qui coule) à égalité avec les dermatites atopiques (irritations, démangeaisons, eczémas de contact) qui représentent chacune 15 à 20 % des cas d’allergies. Viennent ensuite l’asthme (7 %) et les allergies alimentaires, autour de 2 à 5 % (1).

3 Les allergènes les plus fréquents

Le latex et les métaux comme le nickel et le chrome sont les matières le plus souvent responsables d’allergies. Chez les plantes, les pollens de bouleau, de cyprès, d’olivier ou de noisetier sont de grands responsables d’allergies, tout comme les graminées ou l’ambroisie. Du côté des aliments, le lait de vache, les œufs de poule, l’arachide et les fruits de mer sont les plus souvent rencontrés. Enfin, chez nos amis à quatre pattes, c’est le chat qui nous cause le plus de tracas puisque plus de 25 % des Européens (2) y seraient sensibilisés à des degrés divers ! À l’inverse, il existe des formes rares d’allergies comme l’urticaire aquagénique (allergie à l’eau) et ou encore l’allergie au froid.

4 Les zones à risque

Parce qu’elles dépendent de la végétation locale, les allergies aux pollens et aux plantes varient en fonction des régions et des saisons. Le Languedoc-Roussillon et le pourtour méditerranéen sont ainsi particulièrement concernés par les allergies aux cupressacées (famille d’arbustes et de plantes proches des pins) au mois de mars. Au même moment, la Bretagne ou le Val de Loire sont relativement épargnés… jusqu’à l’arrivée de la floraison ou de la germination en avril ou en mai. Pour connaître le risque en temps réel, consultez la carte de vigilance des risques allergiques liés aux pollens sur le site du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) ou téléchargez l’application mobile Alertes Pollens. Les autres allergies, en revanche, ne sont pas impactées par le facteur géographique.

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