Arnaques à l’immobilier : sachez les repérer !

Vous êtes en quête d’un logement à louer ou à acheter ? Bienvenue sur le grand marché de l’immobilier où, hélas, certains sites, agences ou particuliers ne sont pas toujours bien intentionnés. Pour faire le bon choix et éviter les arnaques, voici quelques conseils. C'est parti pour la visite guidée.

Mis à jour le 18/03/2024

Temps de lecture : 5 min

1 Traquez les annonces douteuses

Sur Internet, les offres immobilières entre particuliers sont désormais légion. Contrairement à celles proposées par les agences, elles sont moins encadrées et peuvent parfois recéler certains pièges. Pour les éviter, ne tombez pas dans le panneau : un loyer ou un prix trop attractif, une impossibilité de joindre en direct le propriétaire ou une invitation trop pressante à visiter le bien cachent souvent des vices de forme ou une intention malhonnête.

2 Gare aux numéros surtaxés

Le marché des petites annonces immobilières est devenu un lieu privilégié pour les escrocs qui n’ont absolument aucun bien à vous proposer, mais beaucoup d’argent à vous soutirer. Parmi leur arsenal : des numéros d’appel surtaxés. Sachez reconnaître ces numéros débutant souvent par 0 899 et dont le coût élevé (exemple : 1,35 euro l’appel puis 0,35 euro la minute) ne vous garantit en rien d’être mis en relation avec le propriétaire du bien convoité.

3 Ne payez rien avant de signer

Selon la loi, aucun paiement ou avance ne peut vous être réclamé(e) avant signature du contrat de bail ou de la promesse d’achat. Méfiez-vous donc des propriétaires ou des agences qui vous demanderaient d’avancer une somme d’argent pour « bloquer » la réservation d’un bien (en location ou à l’achat). Cette pratique est frauduleuse et risquerait de vous laisser sans recours en cas d’escroquerie.

4
Choisissez votre mode de paiement

Pour vous prémunir de toute arnaque, fuyez les offres de paiement en espèces ou via des modalités inhabituelles.

Ces moyens de transaction n’offrent pas les mêmes garanties que les virements bancaires classiques et recouvrent quelquefois des réseaux d’escroquerie à échelle internationale. De manière générale, soyez attentifs aux offres de paiement depuis ou vers l’étranger. Même si le propriétaire du bien qui vous intéresse ne demeure pas en France, le virement bancaire offre de solides garanties et est donc à privilégier.

5 Ne négligez pas les formalités d’entrée

Pour les futurs locataires, il est important de se montrer très vigilant lors de l’état des lieux d’entrée. Souvent menée à la va-vite, cette étape, pourtant essentielle, doit être faite avec sérieux et précision pour établir précisément l’état du bien (état d’usure des murs, des sols, des fenêtres, de la serrure…), ainsi que la bonne marche des équipements. Cela vous évitera, lors de l’état des lieux de sortie de vous voir facturer des dégradations ou dysfonctionnements qui ne vous incombent pas. C’est au bailleur de fournir le document d’état des lieux. Assurez-vous simplement qu’il permet de réaliser un état des lieux exhaustif.

17,6 millions de ménages sont propriétaires

de leur résidence principale en France, soit 57,7 % des ménages.*

6 Épluchez les diagnostics

Si vous prévoyez d'acheter un bien, voici les diagnostics à consulter :  

 Neuf, voire dix, diagnostics obligatoires doivent être fournis par le vendeur à l’acquéreur :

  • le diagnostic de performance énergétique (DPE) ;
  • le constat de risque d’exposition au plomb (Crep) ;
  • la présence d’amiante ;
  • l’état de l’installation de l’électricité (si l’installation a plus de quinze ans) ;
  • l’état de l’installation du gaz (si l’installation a plus de quinze ans) ;
  • l’état de l’installation d’assainissement non collectif pour les logements non raccordés au réseau public des eaux usées ;
  • risques de termites ;
  • risques liés au sol
  • diagnostic Bruit
  • audit énergétique (pour logement classé F ou G sur le DPE)

À ces diagnostics obligatoires, deux diagnostics complémentaires peuvent s’ajouter :

  • le diagnostic indiquant la présence d’un risque de mérule (champignon) lorsque le logement est situé dans une zone à risque ayant fait l’objet d’un arrêté ;
  • la superficie Carrez, pour la vente d’un bien en copropriété.

 

L'Essentiel de l'article
  • Attention aux sites frauduleux.
  • Toute visite est gratuite et ne vous engage en rien.
  • Privilégiez les paiements sécurisés.
  • Ne signez pas à la hâte pour éviter les déconvenues.
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