1 Le locavorisme : mangez local !
Les circuits courts : rassurants et solidaires
Un locavore, c’est quelqu’un qui mange essentiellement des produits cultivés dans un rayon de 50 à 100 km autour de chez lui. Et c’est une tendance de fond, puisque 80 % des Français achètent des produits locaux, et 4 sur 10 déclarent même en acheter souvent (1). Les raisons de ce choix ? D’abord, la traçabilité : pour près d’un quart des consommateurs (23 %), le fait qu’un produit soit vendu en direct par son producteur est ce qu’il y a de plus rassurant quant à sa qualité. Mais c’est aussi, pour la quasi-totalité d’entre eux (97 %), un excellent moyen de soutenir l’économie locale !
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Le locavorisme a d’autres avantages : les exploitations tendent à être plus petites, donc plus facilement cultivées en bio ou en agriculture raisonnée. Et bien sûr, le transport des marchandises – donc les émissions polluantes – est réduit.
Comment devenir locavore ?
Pour devenir locavore, rendez-vous sur les marchés de votre commune : vous y trouverez des producteurs locaux. De plus en plus de grandes surfaces proposent également des produits régionaux, regardez bien les étiquettes ! Enfin, pensez aux « paniers » hebdomadaires des structures de types AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture de proximité) ou « ruches », qui proposent aussi des produits locaux.
L’occasion : stop au gaspillage et à la surproduction
Acheter d’occasion, c’est moins cher ! Mais ça sert aussi à ne pas gaspiller en ne jetant pas ce qui peut encore servir. Ça limite aussi les déchets à traiter et le besoin en produits neufs, donc les émissions de CO2 liés à la fabrication, au transport et au recyclage. Un constat partagé par les consommateurs français, qui sont 9 sur 10 à penser que l’occasion est un bon moyen de prolonger la vie des objets et donc de contribuer à protéger l’environnement (3). Deux bonnes motivations qui expliquent que 65 % des Français ont déjà acheté ou vendu un objet d’occasion (3).
Comment acheter d’occasion facilement ?
L’achat d’occasion n’a jamais été aussi simple grâce aux sites et applications web dédiés comme Le Bon Coin (4e site le plus visité en France (4)), le site d’enchères eBay, ou encore Vinted (qui a doublé son trafic entre 2017 et 2018 (4)) pour la mode. On peut bien sûr aussi se tourner vers les vide-greniers et brocantes autour de chez soi, et visiter les boutiques solidaires d’Emmaüs ou les recycleries et ressourceries (magasins de réparation et revente d’objets d’occasion).
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Le saviez vous ?
La Fondation d’entreprise du groupe Macif soutient des initiatives qui œuvrent en faveur du manger local !
3 La consommation collaborative : économies et partage
Louer la voiture de son voisin, troquer, vendre et acheter d’occasion, prêter ou donner… Tout ça, c’est « l’économie de partage », une tendance qui prend, elle aussi, de l’ampleur.
Deux tiers de Français la considère avant tout comme un moyen de faire des économies (6). Mais c’est aussi, pour la moitié des sondés, une façon de rencontrer des gens et donc de renforcer le lien social. L’aspect environnemental est également un moteur du développement de l’économie de partage : 30 % des consommateurs y sont sensibles, et ils sont 1 sur 4 à considérer que ce modèle peut contribuer à rendre le monde meilleur (6).
Et ils ont raison ! Partager, réutiliser ou revendre des objets permet de limiter les productions inutiles et les émissions de gaz à effet de serre qui vont avec. L’idée générale est d’adapter son niveau de vie pour préserver les ressources naturelles limitées : éviter leur épuisement et mieux répartir leur disponibilité entre les sept milliards d’êtres humains. C’est gagnant-gagnant, puisqu’au passage, on peut faire pas mal d’économies…