1er achat immobilier en copropriété ? Vérifiez tout avant de signer !

Vous achetez votre premier logement en copropriété ? Avant de conclure votre achat immobilier, vérifiez tous les critères qui vous permettront d’être plus serein. Copropriété, environnement, urbanisme… 5 points à ne pas négliger ! Mis à jour le 12/03/21

Temps de lecture : 5 min

Ça y est ? Vous avez enfin trouvé l’appartement idéal ? Avant de signer pour l’achat de votre futur logement, restez tout de même attentif à certains points. Se contenter des diagnostics immobiliers obligatoires ne suffit pas, il vous faut élargir les domaines de vérification pour avoir une vision globale de l’état du bien.

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Acheter au juste prix

Informez-vous sur le prix pratiqué au mètre carré dans le secteur pour un bien équivalent à celui que vous projetez d’acquérir. Vous serez ainsi certain d’acheter au prix du marché. Demandez au vendeur, ou à l’agence immobilière, l’attestation de surface privative « loi Carrez » pour connaître le chiffrage précis de la surface habitable des parties privatives, notamment celles disposant d’une hauteur sous plafond d’au moins 1,80 m.

De plus, pensez à vérifier que les parties annexes au logement (cave, garage…) font bien partie du lot que vous achetez. Si votre appartement comprend une terrasse ou un jardin, il faudra se reporter au règlement de copropriété et à l’état descriptif de division pour en connaître les modalités d’usage.

Pensez aussi à vérifier avec le notaire qu’il n’y a pas de servitude, de type droit de passage dans votre jardin.

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2 Se renseigner sur la copropriété

Avant d’investir, demandez au propriétaire de vous transmettre une copie des procès-verbaux des trois dernières assemblées générales de la copropriété. Ils vous donneront des informations partielles sur les projets et problèmes récemment rencontrés par la copropriété. Vous pourrez savoir quels ont été les derniers travaux réalisés et lesquels sont prévus. Les travaux votés avant la vente seront à la charge du vendeur – dans la limite du budget prévisionnel établi alors, même si les travaux sont effectués lorsqu’il n’est plus copropriétaire. Dans certains cas, un arrangement entre le propriétaire et l’acquéreur peut être aménagé et devra faire l’objet d’une clause devant notaire.

Si vous avez l’intention d’effectuer d’importants travaux dans votre logement, vous aurez besoin de l’accord de l’assemblée générale. Il peut être utile de connaître ses habitudes dans cette situation.

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58 % des ménages français sont propriétaires de leur résidence principale.**

3 Ausculter l’environnement

L’environnement immédiat du logement est l’un des critères qui conditionne la valeur de votre futur bien. Il est donc essentiel de vous assurer de la qualité de celui-ci en détaillant certains aspects : la proximité des transports en commun, des parcs, des écoles et des commerces sont des atouts. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des voisins ou des commerçants afin de vous faire une idée juste des avantages ou des défauts du quartier, des nuisances possibles, etc.

4 Prendre en compte l’urbanisme

Le quartier que vous appréciez aujourd’hui va-t-il demeurer ainsi ? Pour connaître les projets de construction et d’aménagements prévus à proximité, vous pouvez consulter librement et gratuitement à la mairie le POS (Plan d’occupation des sols) et le PLU (Plan local d’urbanisme).

Pensez également à vérifier le règlement d’urbanisme si vous-même envisagez certains travaux (changer de volets, repeindre la façade…), car des réglementations spécifiques existent selon les quartiers. Une clause « harmonie de l’immeuble » décidée par la copropriété peut également fortement limiter la liberté du propriétaire dans ses choix.

Lire aussi : Premier achat immobilier, entre rêve et réalité

5 Faire le point sur les charges

Outre le prix d’achat, ne mésestimez pas les charges afférentes tels que les impôts fonciers (taxe foncière et taxe d’habitation) ou les charges de copropriété. Elles pourraient se révéler, le cas échéant, plus coûteuses que prévu et alourdir votre budget. Le plus simple est de demander au vendeur des copies des relevés de charges sur les trois dernières années.

N’oubliez pas non plus d’intégrer au coût réel de votre acquisition les frais d’acquisition inhérents (comme les frais de notaire, qui représentent généralement 7 % à 9 % du prix de vente d’un logement ancien).

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L'Essentiel de l'article
  • Comparer les prix au mètre carré du quartier.
  • S’informer des nuisances auprès du voisinage.
  • Vérifier le règlement de copropriété et l’état descriptif de division.
  • Étudier les plans d’urbanisme en cours ou à venir.
  • Estimer les charges en lien avec votre futur logement.
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