Pourquoi utiliser de la fiction, plutôt que du documentaire par exemple, sur des sujets de la "vie quotidienne" ? Comment faire pour que cette fiction ait une portée pédagogique et que le sujet ne soit pas perçu que comme de la fiction ? Quels sont les écueils à éviter (devenir caricatural, augmenter les préjugés) dans cet exercice créatif ? Autant de questions auxquelles répondent les deux interviewés.
Les gens du public viennent nous voir et nous disent, ça me fait du bien parce que j’ai l’impression que ça parle de moi.
Sarah Marx, réalisatrice
En 2023, Sarah Marx a réalisé deux courts-métrages en collaboration avec la Macif pour faire la lumière sur les troubles de la santé mentale. Le premier, La vie de Mia, porte sur la dépression avec l’actrice Virginie Ledoyen, le second, La vie de Samy, sur les crises d’angoisse avec l‘acteur Rayane Bensetti. Dans le cadre de ces films, elle a travaillé avec le Dr Mouchabak pour s'assurer de la véracité des éléments abordés.
Il y a pas mal de personnes issus de minorités, dont les personne sen situation de handicap, qui disent aux cinéastes [...] “Moquez-vous de nous! A partir du moment où vous vous moquez de nous, vous nous incluez”.
Lucas Bacle, réalisateur
Lucas Bacle a lui aussi collaboré avec la Macif sur un projet autour de l’invisibilisation des jeunes aidants : L’invulnérable, film dont le scénario est inspiré d’une histoire travaillée en collaboration avec de jeunes aidants et l’association Jade pour retranscrire au mieux leur réalité.
La Macif soutient l'association Jade pour lutter contre l'invisibilisation des aidants.